1) Le tonus musculaire
Le sophrologue, par des exercices adaptés, va travailler les contrastes entre tension et relâchement (dur-mou) afin que l’élève puisse identifier les ressentis musculaires qui l’habitent ; l’élève, va réajuster son tonus en fonction des sollicitations et de son environnement. Il va mobiliser de façon juste l’ensemble de son corps.
Les exercices joueront sur le contraste « contraction-relâchement ». Il sera nécessaire de bien repréciser pour la plupart de ces exercices, la notion d’ancrage. Il sera possible de pratiquer :
– Les contractions globales ou séquentielles associées à une respiration qui, avec l’inspiration amène la contraction, puis suspension du souffle en maintenant la contraction, puis expiration en relâchant la contraction.
– Contraste « mobilité-immobilité ».
– Le marteau piqueur : Faites vibrer votre corps comme si vous teniez un marteau piqueur, secouez les bras, les jambes en étant légèrement courbé en avant, puis, lentement retrouvez une posture de verticalité apaisée avec le contrôle de la respiration.
– Les statues : A un signal donné, faites prendre la position d’une statue (posture de tension) et à un autre signal, la statue devient toute molle (posture de relâchement) jusqu’à ce que le participant se retrouve au sol totalement détendu.
– Contraste « contacts corporels énergiques et contacts corporels doux« .
Pour ce « contraste », le sophrologue pourra s’appuyer sur la relaxation dynamique de « la toilette par automassage » en la modifiant pour jouer sur les ressentis énergiques et les ressentis doux.