Haut Potentiel ou H.P.
Lorsqu’on lit les termes « Haut Potentiel », la personne non informée pourrait se demander pourquoi il est nécessaire d’en parler, et que peut-on bien en dire puisque ce vocable envoie une information plutôt positive.
En fait, la personne Haut Potentiel (enfants, adolescents ou adultes) construit sa personnalité sur un ensemble de dysharmonie qui la rende complexe et donc parfois difficile à comprendre. C’est cette complexité que je me propose d’expliquer.
Haut Potentiel (ou H.P.) est le terme privilégié aujourd’hui car il évoque l’idée de capacités, de potentialités, mais pas forcément l’exercice de celles-ci. Il permet de plus d’y adjoindre un qualificatif spécifique de type : intellectuel, artistique, émotionnel… De plus le terme sous-tend l’existence d’un fonctionnement cérébral particulier.
Du point de vue cérébral : ce que l’on sait avec certitude grâce à l’imagerie médicale c’est que le haut potentiel stimule plus de régions cérébrales en même temps et bien souvent dans les deux hémisphères cérébraux. Ils sollicitent plus le cortex préfrontal qui est le siège des fonctions supérieures du cerveau et l’hémisphère droit est très actif ce qui permet le traitement simultané qui induit la pensée divergente* et la pensée en arborescence qui favorisent la créativité. La vitesse de l’information est de 3,5 m/sec contre 2 m/sec chez un enfant ordinaire car les réseaux neuronaux sont plus denses, la connectivité est donc plus rapide. En finalité, le Haut Potentiel a une pensée en arborescence et une pensée divergente, une vision globale et simultanée associée à un traitement analogique des informations. C’est bien souvent pour cela qu’une question simple les désarçonne.
L’origine est certainement génétique mais le gène n’est pas identifié et à l’heure actuelle on parle plutôt d‘épigénétique, c’est à dire que c’est l’environnement qui influence nos gènes (influence de l’environnement qui va mettre en veille certains gènes ou au contraire en stimuler d’autres). L’épigénétique est mise en lumière depuis à peu près 5-6 ans. Il faut savoir également que les situations liées à l’épigénétique sont réversibles.
Ces bases étant posées, je vous propose le déroulement suivant de l’information :
1) Quelques statistiques
2) Quelques généralités
3) Leurs propos
4) Comment les identifier
5) Le Hauts Potentiels et la scolarité
6) Leur affectivité – Leur personnalité
7) Comment les aider
8) Conclusion
1) Les Statistiques
– Il y a 3% des enfants scolarisés soit 370 000 en France qui sont Hauts Potentiels.
On peut se poser la question de savoir s’il y en a plus maintenant qu’autrefois, ou les décèle-t-on plus ? Dans les années 1960, 20% des enfants avaient un an d’avance mais on n’en parlait pas ; le passage en classe supérieure se faisait de façon tout à fait naturelle, sans accompagnement particulier. Ces enfants étaient-ils des Hauts Potentiels ? Plus récemment, il y a quelques décennies, les Hauts Potentiels sautaient une ou plusieurs classes sans qu’ils soient vraiment identifiés « Haut Potentiel » ; on ne remarquait que leur « facilité ». Actuellement, au-delà des compétences reconnues, ce sont plus les difficultés de comportement qui sont soulignées et le statut de Haut Potentiel carrément mal entendu et mal compris.
– 1 à 2 par classe et il est impératif que les enseignants les reconnaissent afin d’adapter au mieux leur enseignement (voir chapitre Haut Potentiel et scolarité)
– Bien souvent c’est un enfant unique ou l’aîné de la fratrie.
– 2 garçons pour une fille.
Cette statistique est à nuancer car les filles Hauts Potentiel masquent leur particularité ; elles se sur-adaptent, elles sont plus « caméléons » et bien souvent c’est au collège qu’elles « craquent » alors que les garçons, dès la maternelle vont tout faire « exploser ».
2) Quelques généralités
– Le haut potentiel le reste toute sa vie.
Et ceci nous amène à parler du haut potentiel adulte.
Le haut potentiel est curieux et donc se spécialiser, choisir est difficile pour lui ; il a besoin de nouveauté, de chercher et c’est pour cela que le haut potentiel a parfois un parcours professionnel chaotique. Dans le monde de l’entreprise il ne pourra pas toujours exercer ses dons de créativité et il risque d’être rapidement dans l’ennui. Le haut potentiel adulte doit donc trouver un équilibre entre désir et stabilité, entre passion et raison, en y associant un autre élément qui est la stimulation.
Enfants ou adolescents, Ils parlent souvent d’être « chercheur », archéologue, paléontologue, des professions où leur curiosité, leur pensée divergente pourront s’exercer pleinement, et surtout des professions avec lesquelles ils ne rencontreront pas l’ennui et la routine.
– QI supérieur ou égal à 130.
8 formes d’intelligence ont été mises en évidence mais l’évaluation du Haut Potentiel porte sur essentiellement l’intelligence verbale, l’intelligence logique en lien avec les maths et l’intelligence spatiale.
– Insistance à se débrouiller seul.
Très tôt ils veulent choisir leurs tenues vestimentaires, choisir telle couleur manger seul, …
– Rage de maîtriser
Cette rage de maîtriser dure toute leur vie sinon ils sont dans la PANIQUE.
Bien souvent ils ont des troubles du sommeil car dormir c’est lâcher prise donc perte de contrôle.
Dormir, c’est également rêver et les rêves on ne les maîtrise pas donc bien souvent le sommeil paradoxal est perturbé car le sommeil paradoxal est le moment privilégié de l’expression des rêves. Non seulement les rêves sont plus nombreux dans cette partie de la nuit, mais il s’agit également des rêves dont la personne va davantage se rappeler au réveil et ceci est très dérangeant pour eux. C’est également le moment du sommeil qui permet de graver les connaissances vues dans la journée.
– Ils peuvent échouer à l’école (ce thème sera abordé ci-dessous dans un chapitre qui lui est dédié.)
– Ils suppriment les limites entre eux et les adultes
Hugo (8 ans) : « Je peux vous poser une question ? » Cette question est souvent posée par les Hauts Potentiels. En procédant ainsi, ils se positionnent à égalité avec l’adulte et de plus ce sont eux qui maîtrisent la situation. En relation duelle cette façon de faire est simple à gérer, dans une classe, cela devient plus difficile.
Ils lèvent souvent les yeux au ciel et bien souvent cette mimique est mal interprétée. En effet, ce n’est pas contre leur interlocuteur qu’ils lèvent les yeux mais c’est pour signifier leur désarroi, leur mécontentement de ne pas s’être fait comprendre.
3) Leurs Propos
– Manon 10 ans (6ème) : l’école c’est trop dure et trop facile.
– Ambre 15 ans (1ère) : l’école cumule tous les problèmes.
– Un lycéen (terminale, 2 ans d’avance) : Je ne me plains pas, je ne me justifie pas.
– Tom 12 ans (4ème) : un professeur m’a dit : « La vie t’a beaucoup donné alors on va beaucoup te demander ».
Nous pourrions citer de nombreux autres propos, et ils auraient tous cette connotation de difficultés en lien avec l’institution scolaire et en arrière plan ce ressenti de souffrance.
Concernant les propos du lycéen (classe de terminale, 2 ans d’avance), on perçoit chez cet adolescent de la lassitude teintée d’une forme d’acceptation et d’incompréhension, comme s’il était arrivé au bout du bout, comme s’il baissait les bras. Dans ce genre de situation, il est urgent de mettre en lien le Haut Potentiel avec un thérapeute à même de l’entendre, de le conseiller, et de développer avec lui des stratégies qui lui permettent de mettre à distance la souffrance qui l’habite et d’harmoniser les différentes facettes de sa personnalité (intellect, émotionnel, corporel). La sophrologie, parmi d’autres approches, peut être un bon support mais il sera nécessaire que le sophrologue aille au-delà de ses techniques pour mettre en place une relation basée sur une « alliance » dans laquelle s’inscrira l’échange verbal ; il faut alors un « thérapeute – philosophe ».
Concernant Tom ces propos sont à double tranchants : d’un côté il y a la reconnaissance du potentiel, et d’un autre une attente de résultats d’où un ressenti de pression pour ce jeune garçon. Avec ce genre de propos, le professeur ne pensait certainement pas déstabilisé Tom, mais au contraire l’encourager.
Dans les faits, les Hauts Potentiels se savent doués (doué = don) ; ils savent qu’ils n’ont rien fait pour acquérir ce « don » donc qu’ils ont l’obligation de s’en servir sinon il y a culpabilité.
4) Comment les identifier
– Par un test psychologique.
– Par l’observation des comportements* de l’enfant dans différents milieux : vie scolaire, vie familiale, vie sociale.
– En confrontant les observations.
*Les comportements :
On relève souvent une précocité du développement sensori-moteur qui est très tôt connecté à l’environnement, à savoir :
– Fixation du regard (accroche notre regard)
– Pointage du doigt (attitude impérative ou déclarative) : Ce sont des situations qui précèdent le langage, des situations de communication.
– Tonus axial et segmentaire
– Compétences visuo-perceptives avec des actions intentionnelles qui s’appuient sur l’information visuelle et des compétences visuo-spatiales qui s’appuient sur la forme des objets, leur taille, leur orientation dans l’espace.
– Précocité des acquisitions: marche, langage, lecture.
Lecture : bien souvent ils apprennent seuls.
Langage : Ils comprennent très tôt la partie implicite du langage qui repose sur la compréhension du contexte (Ex. Romain a appris que son meilleur camarade allait mieux. Le H.P. en déduit immédiatement que le meilleur camarade de Romain était malade).
Ils ont de l‘humour : L’enseignant demande à un élève de C.M.1 : « Donne moi l’exemple d’une phrase négative » ; réponse : « range ta chambre ».
5) Le Haut Potentiel et la Scolarité
Ils ont un contentieux avec l’école. Pour eux, l’école réunit tous les problèmes :
– Ennui : Bien souvent les sujets abordés à l’école ne sont pas leur préoccupation (en classe mais également dans la cour de récréation) ou ils connaissent déjà ces sujets pour les avoir abordés chez eux en « autodidactes ». Cet ennui les amène à somatiser (maux de ventre, …), troubles de l’estime de soi. Le haut potentiel n’est pas malade mais ce qu’il vit, ce qu’il ressent peut le rendre malade (lui mais aussi sa famille).
– Efforts inutiles : Pourquoi faire 10 exercices sur un sujet alors qu’avec 2 exercices ils ont compris ? Voici le genre de question qu’ils posent haut et fort à leurs enseignants.
– Incompréhension : ils se sentent incompris, mais ne comprennent pas non plus ce que l’on attend d’eux. Avec leur pensée divergente, il est très difficile pour eux de se glisser dans des cadres et d’accepter des méthodes, des formules, …
– Solitude : car ils ont un sentiment d’incompréhension : ils sont bien souvent incompris des enseignants (Haut potentiel mais ne réussissant pas obligatoirement !!), des camarades car les pôles d’intérêts ne sont pas les mêmes (bien souvent étrangers à des jeux tel que le foot par exemple).
– Difficultés d’organisation : car bien souvent pour le Haut Potentiel la pensée vaut action. Leur pensée divergente et leur pensée en arborescence leur permettent de traiter rapidement et simultanément plusieurs informations alors que les passages à l’acte qui sollicitent la dimension motrice sont pour eux réducteurs (voir « l’écriture » dans le chapitre ci-dessous). De plus leur motricité est bien souvent en décalage car immature (par exemple pour un enfant de 12 ans, maturité intellectuelle de 2 ans d’avance alors que sur le plan moteur, au mieux il aura une représentation mentale de son corps correspondant à son âge réel mais bien souvent on relève un déficit de 1 an ou 2: grand dans « sa tête », petit dans son « corps ». Cette situation est la porte ouverte à des ressentis de mal être et à des émotions exacerbées.
– Pour eux, Comprendre c’est Apprendre : ils ont horreur d’apprendre par cœur et ils pensent que « comprendre c’est apprendre » alors que c’est faux. Les apprentissages sont vécus comme inutiles et ils le disent, donc bien souvent ils se mettent en conflits avec l’entourage (enseignants, famille).
– Difficultés face à l’effort et entre autre celui d’écrire : Ils n’aiment pas écrire : ils ont appris à parler bien souvent rapidement, à lire seul sans être confrontés à un apprentissage (sans contrainte) ; l’écrit freine leur pensée et demande un effort auquel ils ne sont pas habitués. Parfois face à cette situation on va parler de dysgraphie ou de dyspraxie alors qu’il n’en est rien.
– Dyslexie, dyscalculie, hyperactivité : les Hauts Potentiels ne sont pas à l’abri de ce genre de difficultés et peuvent les masquer. Il est donc nécessaire de déceler le Haut Potentiel et les éventuelles difficultés citées ci-dessus très tôt afin d’éviter que la dualité « intelligence – difficulté » développe chez eux des troubles de l’estime de soi : en effet, ils se savent intelligents mais n’en ont pas la preuve à cause de ces difficultés.
– Conclusion à ce chapitre : Les points développés ci-dessus appellent à une réflexion : avec les Hauts Potentiels, l’entourage (famille, enseignants) est confronté à une double contrainte, celle de respecter leur bien-être intellectuel en leur faisant franchir à rythme soutenu les classes pour les « nourrir » intellectuellement et ceci au détriment d’une « affectivité relationnelle » qui n’est pas mature. Aucune des solutions n’est satisfaisante en totalité.
6) Affectivité et Personnalité
Ce sont des enfants « compliqués » car ils se questionnent beaucoup et ils questionnent beaucoup ; ils se sentent différents donc leur rapport à la vie est différent mais leur qualité de vie est globalement assez bonne.
« Nous ne savons ni pourquoi nous sommes nés ni ce que nous devenons après la mort. Nous sommes tous des égarés. Qu’est-ce que je fais là ? »
Jean d’Ormesson
Cette pensée de Jean d’Ormesson pourrait être la leur.
Leurs questionnements sont en lien avec des Angoisses existentielles : « A quoi bon grandir pour mourir ? » « Quel est le sens de la vie ? »
A 3 ans, du point de vue intellectuel, ils savent que la mort c’est définitif, irréversible (âge ordinaire 7 ans) ; ils ont le désir d’être immortels. Ils trouvent la société absurde (les différences concernant les conditions sociales, la pauvreté, les injustices). Leur espace psychique est envahi par ces questionnements.
Leur rapport à la vie et aux autres :
– Ils sont en empathie, ils veulent faire le bien et lorsqu’il y a des drames (familiaux ou même planétaires) ils se les approprient.
– Ils connaissent la loyauté et comprennent donc la bienveillance et la malveillance : ils ne supportent pas l’INJUSTICE (pour eux mais pour les autres également). Concernant l’injustice, en classe entre autre, ils peuvent se mettre en conflit pour défendre un camarade ou une idée s’ils estiment qu’il y a eu injustice.
– Ils sont hypersensibles (cet aspect sera abordé plus en avant).
– Ils ne sont pas populaires (et ils ne tiennent pas à l’être) donc ils ont peu de copains, et au collège surtout, ne pas être populaire est difficile.
– Ils aspirent à des relations fortes si bien que toute relation « ordinaire » est ressentie comme fade.
– Ils ne sont pas dans la futilité (la drogue par exemple ne les intéresse pas) mais il n’est pas dit que par « curiosité » il n’en fasse pas l’expérience.
– Tout ceci fait qu’ils sont anxieux.
Les conséquences :
– L’agressivité :
– Elle est bien présente, surtout chez les garçons ; les frustrations et les colères sont souvent en lien avec l’impression d’être dans l’incapacité de tenir leurs engagements.
– L’agressivité, la colère deviendront explosives lorsque il ne pourra vraiment plus la contenir ; bien souvent il s’agit d’une colère froide, concentrée, intérieure et qui ne le laisse pas en repos.
– Bien souvent chez le Haut Potentiel la colère nait de l’exaspération face à une réalité qui le mine et qui lui semble figée.
– Voici quelques exemples qui peuvent être sujet à colère : sa place dans la fratrie, obstacle insurmontable pour lui (l’effort par exemple face à un apprentissage, sentiment d’infériorité).
– ATTENTION ! Cette agressivité, cette colère peut également être tournée contre lui.
– Flexibilité mentale difficile : malgré leur pensée divergente et en arborescence, bien souvent ils cloisonnent.
Voici un exemple pour illustrer ce fait : Jules, élève de seconde, 2 ans d’avance, n’aime les cours de français. Cependant, il adore le théâtre et le pratique. Il a été très difficile de lui faire accepter qu’il pouvait établir un pont entre ces deux activités.
– Ils ont plus de troubles de l’attention : la pensée en arborescence favorise les troubles de l’attention et le peu d’intérêt qu’ils peuvent porter à certains sujets renforce cette situation.
– Ils sont hyperstésiques : leurs sens sont décuplés et plusieurs sens fonctionnent à la fois ; cette situation favorise l’hyper-sensibilité.
– Ils peuvent être misophoniques : Ils supportent difficilement les bruits du quotidien. Ainsi des classes bruyantes peuvent être déstabilisantes pour eux.
7) Comment les aider ?
J’ai dégagé 13 points, ceux qui me semblent les plus importants.
1) Les reconnaître, les rassurer : Bien souvent un avis extérieur de personnes compétentes contribue à rassurer l’enfant ou l’adolescent mais également la famille. Mais l’identification, le diagnostic n’est pas une fin en soi, ce n’est que le début du processus d’aide.
2) Oser demander de l’aide : La famille ne doit pas hésiter à se faire aider ; pour le Haut Potentiel le thérapeute devra développer une dimension philosophique.
3) Ne pas les étiqueter : Le Haut Potentiel n’aime pas entendre dire qu’il est « l’intello », qu’il est différent d’où le nominatif « zèbre » que lui ou sa famille peut adopter.
4) Mettre en place une « Fermeté bienveillante » : Il faut valoriser les efforts de l’enfant ou de l’adolescent face aux règles et lois qu’il respecte, mais savoir également avoir des exigences justes.
5) Leur apprendre la frustration : l’enfant Haut Potentiel veut que ça aille vite ; il veut tout et tout de suite et il pense que si « on traîne » on le fait exprès.
6) Leur apprendre le sens des efforts, et à persévérer : le Haut Potentiel a peur de l’échec car il est perfectionniste ; il préfère ne pas faire plutôt que de faire mal. En l’aidant à persévérer on lui apprend à surmonter des difficultés et on renforce sa confiance en lui.
7) Leur apprendre à gérer leurs émotions et leur susceptibilité : ils sont excessifs (verre à moitié vide ou à moitié plein) ; il faut leur apprendre à relativiser une situation (jamais au cours d’une crise) ; il faut les questionner sur ce qui a pu les blesser, essayer de leur faire trouver des stratégies qui pourraient les aider pour « une autre fois ».
8) Leur apprendre à être tolérant : bien souvent ce sont les autres qui manquent de tolérance à leur égard ; ils sont la cible idéale de harcèlement mais eux aussi peuvent être également belliqueux face à de l’incompréhension. Au sein de la famille ils peuvent être tyran d’où besoin parfois d’une thérapie familiale pour que chacun retrouve sa place.
9) Les aider à s’organiser pour le travail du soir : Il est nécessaire de mettre en place des rituels : horaires fixes pour travailler, minuteur pour évaluer le temps de travail.
10) Les aider à avoir une passion et développer leur créativité : Il faut leur permette d’utiliser leur pensée en arborescence et leur pensée divergente comme source de créativité afin qu’ils vivent leur « particularité » comme une richesse et non pas comme un handicap comme le leur renvoie l’institution scolaire.
11) Lui rappeler son âge : lui rappeler que malgré son « avance » intellectuelle, il reste un enfant de son âge et qu’il a droit de se comporter comme tel.
12) Lui apprendre l’importance des règles « en société » : afin qu’il comprenne que nous sommes tous différents et préparer ainsi sa vie d’adulte.
13) Garder la communication avec lui : Il est nécessaire de prendre le temps d’échanger avec son enfant (pas entre deux portes). L’échange ne doit pas être un interrogatoire mais plutôt un moment de partage qui peut amener à apporter des solutions à certaines situations. Il permet également à l’enfant ou l’adolescent d’établir une relation autre avec les parents que celle de l’autorité « pure et dure ».
En Conclusion
– Les Hauts Potentiels sont une chance pour les autres et notre société : Ils sont une chance par leur bienveillance, leur loyauté ; ils seront porteur d’humanisme en y associant des visées de « génie » qui feront certainement avancer le monde vers plus d’humanité et de partage (ils ne seront pas dans la possession). Même si leur vie professionnelle comme nous l’avons vu pourra être chaotique ils œuvreront pour une plus grande justice et une plus grande équité avec des stratégies qui sont difficilement concevables aujourd’hui.
Et enfin, ils pourraient dire :
JE SUIS L’ACTEUR DE MA PROPRE VIE
D’AUTRES FACONS DE LES NOMMER
« De nombreux termes ont été employés ou sont employés pour désigner ces personnes qui sortent de l’ordinaire par leur potentiel intellectuel élevé. En voici quelques uns qui ont eu leur moment d’utilisation ou qui le sont encore. »
Pensée en arborescence
La pensée en arborescence est une pensée foisonnante. C’est une conséquence de la multitude des connexions neuronales dans le cerveau.
Epigénétique
Les Intelligences Multiples
« La théorie des intelligences multiples suggère qu’il existe plusieurs types d’intelligence chez l’enfant d’âge scolaire et aussi, par extension, chez l’adulte. Cette théorie fut pour la première fois proposée par Howard Gardner en 1983, et enrichie en 1993. »